Améliorer l’ergonomie des postes de travail est essentiel pour pérenniser la productivité de son entreprise, tout en veillant au respect des réglementations en vigueur. Pour y parvenir, la meilleure solution est de faire réaliser un audit ergonomique.
Les conséquences d’une mauvaise ergonomie
De nombreuses maladies professionnelles sont provoquées ou aggravées par une mauvaise ergonomie des postes de travail, ce qui sur le long terme, nuit à la santé des salariés. Causés par des gestes répétitifs, parfois associés à des positions extrêmes, les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont les plus courants à l’heure actuelle, et affectent près de 15 % de l’ensemble de la force de travail. Ils provoquent en particulier des maux de dos, des tendinites et même des affections des vaisseaux sanguins !
Pourquoi l’entreprise a-t-elle intérêt à agir ?
L’entreprise a tout intérêt à lutter contre ce phénomène pour des raisons économiques et légales. En effet, les troubles résultant d’une mauvaise ergonomie vont engendrer une hausse sensible de l’absentéisme, une baisse de la productivité et donc un déclin des performances de la société. De plus, les contraintes réglementaires obligent les dirigeants à agir dans ce domaine pour des raisons de santé publique comme de sécurité, puisque la fatigue et les maladies provoquées par une ergonomie défaillante tendent à accroître le risque d’accidents professionnels.
Réaliser sur place un audit ergonomique
N’ayant pas nécessairement les compétences en interne, les entreprises ont habituellement recours à des cabinets de conseil en ergonomie qui possèdent l’expertise requise. Ces professionnels vont intervenir directement sur le lieu de travail pour y mener un audit ergonomique des postes de travail, qui consiste à analyser en détail la situation des opérateurs, ainsi que l’ensemble des actions qu’ils doivent effectuer au quotidien. Les informations recueillies permettent ensuite de déceler la source du problème et de concevoir des solutions pratiques, prêtes à l’emploi, pour les corriger.
