L’étiquetage des denrées alimentaires est strictement encadrée par les législations française et européenne, afin de protéger et d’informer au mieux le consommateur. Il a été estimé en 2015 qu’environ 50 % des sanctions du secteur alimentaire étaient liées à un étiquetage défectueux. Il est ainsi crucial de connaître les bonnes pratiques liées à leur élaboration. Focus sur les règles d’étiquetage en alimentation.
Les mentions obligatoires et interdites
Certaines informations figurent systématiquement sur les étiquettes, comme la dénomination de la denrée alimentaire, la quantité nette du produit en volume ou en masse, l’origine, ainsi qu’une déclaration nutritionnelle. À l’inverse, il est interdit d’y faire figurer des informations fausses ou pouvant induire le consommateur en erreur, par exemple en suggérant que le produit est le seul de sa catégorie à disposer d’une caractéristique particulière lorsque ce n’est pas le cas. Des expressions réglementées comme l’appellation « biologique » sont également prohibées si le produit n’est pas officiellement reconnu comme tel.
La sécurité du consommateur, une priorité
Pour la sécurité du consommateur, il est obligatoire d’indiquer la date limite de consommation (DLC) sur les étiquettes alimentaires, ainsi que les allergènes même à très basse quantité et le taux d’alcool s’il dépasse 1,2 %. Un mode d’emploi doit également y figurer dès lors que le consommateur pourrait en avoir besoin pour une utilisation optimale ou sans danger du produit. Certaines informations permettent de retracer l’origine précise du produit en cas de problème : les étiquettes doivent faire mention du nom de l’opérateur commercialisant le produit, ainsi que du numéro de son lot de fabrication.
Quel format privilégier ?
Outre le respect de ces consignes, la législation européenne impose des normes formelles pour faciliter la lecture et la compréhension des mentions obligatoires : la hauteur de la lettre x doit être supérieure ou égale à 1,2 millimètre, ou supérieure ou égale à 0,9 millimètre si aucune surface de l’emballage ne dépasse 80 cm². Certains produits sont caractérisés par une impression directe des informations sur l’emballage, mais de nombreuses marques utilisent des étiquettes collantes. Personnalisables, elles permettent, tout en incluant les données de rigueur et en adaptant facilement leur organisation et leur taille d’impression, de conférer au produit une identité visuelle unique.
En somme, l’étiquette revêt un double-rôle central. Elle se doit de respecter le consommateur en lui conférant toutes les informations dont il a besoin, mais sert également à mettre le produit en valeur. Il est ainsi conseillé de ne pas occulter son l’aspect esthétique et de la customiser.