Vous souhaitez installer votre activité commerciale ? Suivez notre dossier pour investir dans un fonds de commerce.
Un fonds de commerce se réfère à « l’ensemble des éléments utilisés pour l’exploitation d’une activité commerciale et industrielle ». Lors de la vente d’un fonds de commerce sont alors cédés les éléments incorporels (clientèle, droit au bail) et les droits corporels, soit le matériel et les marchandises. Une nouvelle entité juridique est alors créée.
Attention cependant à ne pas confondre le fonds avec l’immobilier : vous pouvez être propriétaire du bail commercial et louer les murs, ce qui est d’ailleurs la situation la plus fréquente.
Les questions à se poser en amont
Avant de créer ou de reprendre un commerce, il faut se poser quelques questions pour mettre toutes les chances de son côté.
Pour des activités commerciales, l’emplacement reste le premier atout. Une étude fine de la concurrence directe dans la zone géographique souhaitée est nécessaire : pouvoir d’achat local, présence ou non de pôles d’activités, possibilités de stationnement… Mais ce n’est pas tout. L’analyse de la clientèle est également cruciale pour pouvoir répondre à ses besoins.
Côté financier, il faut effectuer un diagnostic complet et prendre connaissance du chiffre d’affaires. Rien n’empêche de se faire accompagner par des professionnels (avocat, notaire…) !
Enfin, les perspectives d’avenir doivent elles aussi faire partie de toute cette réflexion en amont : quels sont mes objectifs ? quels investissements répartis dans le temps ? quelles sont les tendances du marché dans mon secteur ?
Cas particulier : la création d’une pharmacie
Parmi tous les commerces, l’achat d’une officine démontre un taux de survie élevé après 5 ans.
Il s’agit cependant d’une activité réglementée qui requiert à la fois le diplôme de docteur en pharmacie et une licence délivrée par l’ARS. De même, les conditions d’implantation d’une pharmacie dépendent du nombre d’habitants.
Quant au statut juridique, le pharmacien peut choisir d’exercer seul (en EIRL ou EURL par exemple) ou avec des associés. Dans ce cas, tous les pharmaciens associés doivent être diplômés en pharmacie et soumis à une obligation d’exercice. En revanche, un pharmacien ne peut en aucun cas pratiquer une autre profession.