Encore méconnu, le secteur de la plasturgie emploie pourtant près de 140 000 salariés en France. Des métiers qui offrent aujourd’hui des débouchés tout neufs.
Les enjeux actuels des métiers de la plasturgie
Les métiers de la plasturgie sont constamment à la pointe de l’innovation. Nés il y a une soixantaine d’années, ils doivent s’adapter aux défis technologiques dans tous les secteurs. Automobile et aéronautique, mais aussi bâtiment, médical, sport et loisir, informatique et électronique. Aujourd’hui, le secteur doit aussi prendre en compte les nouvelles préoccupations environnementales. Outre la filière recyclage émergent de nouveaux métiers aptes à proposer des matériaux composites peu polluants. Un tournant dans l’évolution des techniques, qui nécessite un bon niveau de culture générale en plus de formations spécifiques.
Les métiers de la plasturgie en poupe actuellement
Actuellement, l’observatoire de la plasturgie rencontre des difficultés pour trouver des postes à haute technicité, tels que monteur-régleur ou électromécanicien. Dans les années qui viennent, d’autres profils devraient être fortement sollicités. Tels que technicien en bureau d’études, commercial spécialisé en plasturgie ou encore ingénieur en Hygiène Sécurité et Environnement (HSE).
S’il est possible d’intégrer le secteur via un CAP ou un bac, les entreprises recherchent des diplômés bac + 3. La licence pro plasturgie et matériaux composites est très sollicitée pour les postes de cadre en bureau d’études. Ou même ceux d’expert en procédés et méthodes. Et si l’encadrement ne vous correspond pas, le BTS Europlastics et Composites vous permettra d’intégrer des emplois logistiques autonomes. Et ce, sur l’ensemble du cycle de production.
De nouveaux métiers au service de l’environnement
Depuis une dizaine d’années, le secteur de la plasturgie est dans le collimateur des politiques de défense de l’environnement. Peu ou mal recyclés, les déchets plastiques souffrent de leur mauvaise assimilation dans le sol. Des filières qui, comme le transport, utilisent beaucoup de matières composites et doivent choisir des matériaux moins émetteurs de CO2. Jusqu’ici, une bonne formation de technicien de production suffisait pour booster une carrière dans la plasturgie. Aujourd’hui, le secteur fait de plus en plus appel à des ingénieurs spécialisés de niveau bac + 5. Multidisciplinaires, ces nouveaux métiers de l’écoconception ont pour objectif de créer des matériaux à base de résines optimisées. Le tout, sans impact sur l’environnement.
Logique, aujourd’hui la filière de l’emballage alimentaire voit ses prétentions chuter. Mais d’autres motivations captivent l’industrie de la plasturgie. Comme les recherches sur les nanotechnologies et composites. À savoir, de nouveaux « plastiques » moins dépendants du pétrole et biodégradables.