Depuis 2006, l’Insee a cessé de comptabiliser le nombre de reprises par an. Cependant, même s’il n’y a plus de données chiffrées disponibles, un consensus s’est établi autour du chiffre de 60 000 par an. Que l’on soit le futur repreneur d’une TPE ou que l’on souhaite vendre son entreprise : cela ne s’improvise pas. Voici les grandes étapes qui vous permettront de mener à bien votre projet, afin que cela ne devienne pas un véritable labyrinthe !
Acheteur : quelles sont les étapes pour le rachat d’entreprise ?
Selon la CCI, le projet de rachat d’une entreprise doit respecter différentes phases, qui sont :
– réfléchir afin de bien établir les contours de votre projet et préparer sa réalisation ;
– rechercher des cibles potentielles ;
– établir un diagnostic, en vérifiant par exemple la solvabilité de l’entreprise que vous souhaitez acquérir. Ce type d’enquête de solvabilité peut être mené en collaboration avec un cabinet d’enquêteurs privés en toute discrétion. Cela vous permettra de mieux appréhender les risques.
– établir un audit pour définir le potentiel de votre futur achat ;
– monter le business plan, trouver le financement et négocier le rachat de l’entreprise choisie ;
– officialiser la cession par les diverses signatures. C’est l’étape du closing, dernière étape du processus de vente ;
– et enfin : prendre en main l’entreprise.
Plus d’infos sur le rachat d’entreprise sur : http://www.cci.fr/web/reprise-d-entreprise
Vendeur : bien préparer la vente de son entreprise
Côté vendeur, la cession d’une entreprise se prépare également. Etant donné que c’est l’entreprise elle-même qui finance sa propre reprise, mieux vaut vendre une entreprise au fort potentiel et en plein développement. Il est donc conseillé de réinvestir avant la vente, comme par exemple en mettant aux normes votre entreprise.
Autre exemple : si vous soupçonnez un concurrent de détournement de clientèle, faites établir une enquête commerciale, qui vous permettra de vous défendre et de mettre un terme à ce type de pratique, qui peut également vous pénaliser en cas de cession. Il faut que vous puissiez céder un outil de travail compétitif. Ensuite il ne vous restera plus qu’à trouver le bon repreneur. Pour cela n’hésitez pas à faire appel aux réseaux consulaires, comme la CCI de France ou les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, qui pourront vous accompagner tout au long de la cession.
Plus d’infos sur la cession d’entreprise sur : http://les-aides.fr/focus/bJdq/comment-bien-preparer-sa-cession-d-entreprise.html